Hongrie

Union civile

A la suite d’une décision de la Cour Constitutionnelle de 1995, les « couples établis » sont reconnus, quels que soient les sexes des partenaires
La loi du 20 avril 2009 sur le concubinage enregistré permet à deux personnes de même sexe d’établir un rapport de concubinage devant l’état civil
La seule différence entre cette union civile et le mariage est que l'adoption d'enfants est impossible pour les couples homosexuels

En Hongrie le mariage entre un homme et une femme est inscrit dans la constitution et rien n'est fait pour la modifier.

Les partisans :

l’association homosexuelle hongroise, Magyar LMBT Szövetség. Dans un message intitulé « La Constitution est aussi la nôtre », l‘association pro-gay se dit « outrée » par la volonté du gouvernement conservateur de rendre impossible tout futur mariage homosexuel en Hongrie. « Nous croyons que la Constitution devrait prévoir les droits fondamentaux tels que la dignité humaine et le droit à l’égalité. La proposition de la commission viole la dignité humaine des couples lesbiens et gais et leur droit à la non-discrimination ». Selon elle, la Constitution obligera l’Etat à maintenir la discrimination contre les couples homosexuels. « Si une telle Constitution entrait en vigueur, les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres devraient se sentir comme des citoyens de seconde classe. »
l’association Nagycsaládosok Országos Egyesülete (association nationale des familles nombreuses, fondée en 1987) a quant à elle bien accueilli la loi, considérant qu’elle augmenterait la stabilité des familles hongroises.

Les opposants :

la majorité parlementaire de droite Fidesz-KDNP qui a proposé en 2010 une nouvelle constitution afin de réaffirmer l’héritage chrétien du pays. Les conservateurs ont l’intention de proscrire l’éventualité d’un futur mariage homosexuel. « La Constitution protège le mariage, considéré comme l’union de base la plus naturelle entre un homme et une femme et fondement de la famille. »
la population
le gouvernement de droite nationaliste qui a fait reculer la visibilité des personnes homosexuelles, bisexuelles et transexuelles, leurs lieux de réunion fermant les uns après les autres.